Mon travail explore l'image comme un territoire flottant, un espace entre le visible et l'invisible. Il s'attache à l'indéfini, au flou, à l'inachevé. Ombres, lumières, accidents, imperfections, deviennent un langage où le paysage se fait mouvant, propice à l'interprétation et à la contemplation. Ce qui m'attire, c'est l'instant où le regard bascule, où le familier devient étrange, où le réel se charge d'une présence insaisissable. 

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Dans Paysage(S), projet mené avec Chantal Barlier,  je m’inspire de concepts orientaux qui valorisent l’imperfection et la suggestion et tente de communiquer avec ses peintures. J'en transpose les principes dans la photographie : l'importance du vide, la subtilité du trait, le dialogue entre le plein et le vide. L’œil devine plus qu’il ne saisit laissant place à une interprétation intime et personnelle. 

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Comme l'encre qui se dilue sur le papier, mes images ouvrent un espace d'incertitude et de résonances intérieures. Je cherche à évoquer plutôt qu'à montrer, à inciter plutôt qu'à imposer, laissant chaque photographie devenir un paysage mental, un fragment d'inconnu à compléter du regard.