PAYSAGE(S)

Artiste plasticienne, mon attention se porte sur la pratique de l’encre de chine ainsi que sur la philosophie des maitres calligraphes de l’Orient. « Je cherche ce qui affecte la structure du paysage, ce qui advient du processus qu’induit son mouvement. »

 

Il y a quelques mois, j’ai initié un dialogue avec des artistes, une réflexion sur l’identité qui étaye les liens avec le vivant. 

 

La proposition interpelle nos lieux respectifs et rend-compte des influences entre le paysage singulier de l’artiste et d’autres sensibilités. Elle explore bien plus que la singularité, mais crée ce que je souhaite partager : une pluralité reliée. Sous le titre : Paysage(S), c’est l’histoire personnelle et commune d’une création où le regard voit ce qu’il perçoit, le lien invisible d’une réalité inattendue.

 

Actuellement, Paysage(S) s’installe dans la grange du château de L’Astorguié pour un vis-à-vis de l’encre et de l’image.

À l’origine il y a la rencontre avec le photographe Serge Onderet avec lequel nous avons souhaité, en complicité, dérouler le fil de nos perceptions réciproques. Un langage visuel syncopé de la transformation qui induit la concomitance du fixe et du mouvant.

La réflexion nous conduit au surgissement de cette part enfouie d’un paysage insondable, mystérieux, à la fois visible dans la contemplation qui sublime  aperçu et inaperçu. La co-création manifeste un espace commun sous influences, une perception détachée de la matérialité à voir, une multiplication des points de vue, au profit de l’ouverture vers une liberté à interroger sans retenue l’humilité du flou entre effacement et présence.

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