Peintre onirique, Elisabeth Lombard est une voyageuse en apesanteur. Son œuvre symbolique, au médiéval surréaliste’’ signe l’approbation d’un reliment moderne dans lequel hommes et bêtes s’interfèrent et se côtoient, masqués, parés, tatoués dans un univers en suspension. Ce Compagnonnage essentiel parle d’un répertoire de Signes d’avantage qu’un bestiaire énoncé, identifiable. D’une mythologie toute personnelle.
La toile n’étant jamais tout à fait vierge - lui donner une antériorité de caverne - elle se fait plaque sensible d’un art pariétal préexistant que révèle le crayon, la plume ou le pinceau.
« Sous couvert de quelque chose de très doux, de très aimable, Elisabeth Lombard est une sorte de Facteur Cheval de la peinture. Qu’elle en soit consciente ou non, un peintre mystique habitée par, au service de quelque chose qui la dépasse » S. Follère